Ton nom évoque les larmes
Jimai-Ngamlon
De nos corps longtemps séparés
Mai
Nous réunit.
J’aimerai vider mon saoul
Sur la frontière de Ferney-Voltaire
Qui mène une vie de bohême
Sentir ton corps blottit dans mes bras
Cela devient lointain et vain
J’invoque en fermant les yeux
Près de moi couve l’odeur du feu
Intense à jamais ma bien aimée
Dans mes pensées pour l’éternité.
Paris 30 avril 1991