Je n’ai rien à t’offrir pour ton anniversaire
Si ce n’est ces quelques lignes extirpées de mon cœur
Puisses-tu les garder en souvenir de moi.
Je n’ai connu,
Ni bonheur,
Ni vérité,
Ni satiété.
Je n’ai connu,
Ni beauté,
Ni plénitude,
Ni absolu.
Si ce n’est soif infinie
Qui m’habite
Au-delà et en deçà de tout mon être
De chair
Et d’esprit.
Mais l’abîme qui toujours me guette
Dans le creux de mon âme
Résonne comme un songe creux
Quand tout
Autour de moi est vie.
Moussongo
Chris, 12 octobre 1980