Retour au pays des morts
Ou prospère le commerce macabre
Des os humains
Le trafic des êtres
Crimes inhumains.
Des os servent de sculpture
L’irrespect des sépultures
Anonymes le cardinal Biayenda
Nom prédestiné
Parti sans laisser de trace
Que deviennent Massamba Débat
Morts innombrables peuplant les forêts.
Les autres sans noms prédestinés
Honte à l’humanité qui n’a pas sauvé des vies
Trois cent cinquante âmes du port fluvial
Sept cent mille emmurés dans les forêts touffues
La vie vaut-elle le pesant d’os
D’une comptabilité macabre.
Goz beida, le 06 juillet 2014