Le temps presse fluide
Comme le citron liquide
Le braiement de l’âne obstrue la tranquillité.
Des foyers entiers dorment paisiblement
Insouciants du grondement sourd des armes
Aux portes de la ville
Des corps
Des âmes volatilisées
Dans le brouhaha de l’aube et du muezzin annonciateur de la prière
La foi demeure intacte
En prélude aux ablutions purificatrices.
10 février 2015.