Le monde va vers la fin

Le temps presse fluide

Comme le citron liquide

Le braiement de l’âne obstrue la tranquillité.

Des foyers entiers dorment paisiblement

Insouciants du grondement sourd des armes

Aux portes de la ville

Des corps

Des âmes volatilisées

Dans le brouhaha de l’aube et du muezzin annonciateur de la prière

La foi demeure intacte

En prélude aux ablutions purificatrices.

10 février 2015.

Partager sur facebook
Facebook
Partager sur google
Google+
Partager sur twitter
Twitter
Partager sur linkedin
LinkedIn
Partager sur pinterest
Pinterest

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *