Tu es la muse avec les grands yeux,
Les cils broussailleux.
L’inquiétude est la force de ton physique frêle
Qui ne rompt pas au vent.
A la bourrasque des événements du Burundi
Je vis au ralenti des nuits canonnières.
Des sifflements assourdissants des balles
Déchirent la nuit de mes rêves, je pleure les larmes
De la Source du Nil.
J’implore le pardon ancestral,
Pour la survie du paradis terrestre.
Vain pour d’autres
Mais pardi !
La vie mérite d’être vécue.
Bujumbura, 25 juillet 1995