Le socle de la famille Bembe, Résiste sous le poids Des Miziri, Niombo, Toukoulou, Iyo Nsi Tends la main Pour la bénédiction Bayende. Ornex, le

Les cultures s’étiolent au contact de la modernité Les baobabs courbent l’échine La perte du monde est proche Proclamons l’ordalie pour laver Le futur est

Rien ne sera comme avant La vérité est triturée, malaxée, Telle est l’empreinte d’un monde nouveau, Pétri de travers, de mensonges Des contradictions d’une démocratie.

Jour de réjouissance pour un être cher, La chair décomposée renait quarante jours Quarante ans, Prières et victuailles S’entremêlent au milieu des conversations. La danse

Mai libère le parfum de jasmin La nouveauté, puis l’écroulement de l’ordre ancien Renouveau pour une Afrique émiettée Chantons tous l’avènement D’un monde meilleur et

Ennobli par la royauté des Nso Ces amazones venues d’ailleurs Femmes bâtisseuses du royaume, Venues peupler la terre de Nkar Argile rouge de la prospérité

Sept est un chiffre magique Comme c’est magnifique Tu as grandi Papa est absent Reviens dans quelques semaines Maman est présente chaque jour, Des semaines,

Le sable blanc Fin de la région N’incite point le peuple Dadjo à l’unisson. Les cœurs et les esprits poussent à la loi du talion

La chaine montagneuse de Mayombe est le point de mire De la colline en haut du ciel Jadis centre de recouvrement Sanatorium De grands malades

Le temps presse fluide Comme le citron liquide Le braiement de l’âne obstrue la tranquillité. Des foyers entiers dorment paisiblement Insouciants du grondement sourd des