A mort l’Etat
Koongo terre des ancêtres, Terre plurielle, Soldée le 16 octobre 1997. Combien sont morts ? Eventrés, jetés à même le sol Sossi, Etatolo, Sans noms, sans haillons, L’Etat est mort. Soldé pour un baril de pétrole,
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Koongo terre des ancêtres, Terre plurielle, Soldée le 16 octobre 1997. Combien sont morts ? Eventrés, jetés à même le sol Sossi, Etatolo, Sans noms, sans haillons, L’Etat est mort. Soldé pour un baril de pétrole,
Nés au nord, Issus de l’hémisphère Sud, Traversé par l’Equateur, Benu ba Bembè. De cette longue lignée de Nkakmini D’où viennent les arrières, Grands-parents paternels. Mabiala Mationgo, Loubondo lwa Mukuyu, Ngondo Mabiala Musanda par vos
Le marc de café est sans fond, Impossible de décrypter les nouvelles, De la diseuse de bonne aventure. M’étaient connues dans un songe sans fin, Nos ennemis ne triompheront pas, Nous abattrons d’un trait de
Du fond de la nuit apparaît un être, Mi-homme, mi animal, des entrailles du corps féminin. Que faire de l’inaptitude des sens, Qui ne répondent pas au masculin. La force du pouvoir ancestral Submerge la
Le répit était un oubli du mal Qui te ronge depuis longtemps. Faisant face à la réalité, Mais je ne pleurerai pas. J’attendrai de pied ferme la sentence Sans faire une prière, Mon amour est
Pour préparer, La casserole repose sur trois koongo dit le proverbe L’équilibre de notre nation Koongo Nécessite le soubassement, Des pierres, D’où reposent les ancêtres. Sauvons le royaume Unissons nos mères, Et nos pères. Pour
Tu es la muse avec les grands yeux, Les cils broussailleux. L’inquiétude est la force de ton physique frêle Qui ne rompt pas au vent. A la bourrasque des événements du Burundi Je vis au
« Chaque vague un peu forte fait ici Comme un bras de mer » dit le guide. « Toutes à la falaise Elles se cabrent Où ferrées d’écumes On l’accule au retour » dit l’esclave. Patrice Cazelles
Le temps a tourné court sans attendre Les douze coups de minuit Tu as pris la poudre d’escampette Allongé à même le sol froid. De ton pays lointain ces bribes De langue Kikongo « mama
Ton nom évoque les larmes Jimai-Ngamlon De nos corps longtemps séparés Mai Nous réunit. J’aimerai vider mon saoul Sur la frontière de Ferney-Voltaire Qui mène une vie de bohême Sentir ton corps blottit dans mes