Mampembe
Retour au pays des morts Ou prospère le commerce macabre Des os humains Le trafic des êtres Crimes inhumains. Des os servent de sculpture L’irrespect des sépultures Anonymes le cardinal Biayenda Nom prédestiné Parti sans
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Retour au pays des morts Ou prospère le commerce macabre Des os humains Le trafic des êtres Crimes inhumains. Des os servent de sculpture L’irrespect des sépultures Anonymes le cardinal Biayenda Nom prédestiné Parti sans
Pointe triangulaire adossée au Tchad, Au Centrafrique Au Soudan Triangle des Bermudes au milieu du lac Immobile. Réceptacle d’ânes morts, De carpes rouges Source d’abreuvage de pauvres hères Concession de ce bout de poudrière Terre
Le chantage et la peur ont pétrifié de nombreux patriotes Restés en dehors des frontières nationales Les ignares occupent le temps et l’espace Le retour est proche Le Congo sera lavé de l’affront. Goz beida,
Du vol de l’Helvétie aux Midlands La journée est pleine de péripéties Du restaurant de l’aéroport Atteignant le cœur de Birmingham Les bagages sont délestés Sous le regard de l’agent livreur. Goz beida, le 1er
Ma Makaya, tu es née reine Wa mumbenge, Ye Mubembè. Partie du socle familial Chez l’ainée Ta sœur aimée. Ndjindji est le lieu de vie Partie tôt De cette terre ensablée Connaissance Sur les bouts
Des seins pointus Verts me rappellent les mangues. L’enfance dans le canton Terre de Moubotsi Chefs coutumiers, gardiens du Nsi butoto, D’où viennent les songes de décembre Qui tire à sa fin Bushi no nasake.
Le fleuve Koongo charrie des corps, Des membres mutilés, Ye bul hari Résonne mil neuf cent cinquante quatre L’hallali De la haine Des vies innocentes. Inachevées Reviennent les années mil neuf soixante-quinze, Dix-sept. Années de
Du singe passant par la desquamation du serpent, L’homme ne mue pas, L’homme ne mûrit point. De la station assise à la verticale Nos maux se profilent à l’horizon. Source de lumière du coucher de
Je n’ai rien à t’offrir pour ton anniversaire Si ce n’est ces quelques lignes extirpées de mon cœur Puisses-tu les garder en souvenir de moi. Je n’ai connu, Ni bonheur, Ni vérité, Ni satiété. Je
Du haut des neuf étages resplendissent, La lueur des rayons de soleil, Sur la lagune et l’eau céans. Des peuples ordinaires le long du sable gris Vivent. La nature est merveilleuse et généreuse Du troisième